Vue du Village d’Estavar

Le Mas Saint Joseph

Panorama sur les hameaux de Bajande et Caillastre

L’entrée fermée de l’ancienne mine de lignite, elle sera exploitée pendant plus d’un siècle.

Une vieille porte d’une propriété dans le village

Le monuments aux morts .

 

Histoire d’Estavar

Estavar est un petit village de 500 habitants, situé en pays catalan, au cœur du Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes, sur le plateau de Cerdagne, à 1225 m d’altitude, en exposition plein sud. Le village bénéficie de 2750 heures de soleil par an.  Il est traversé par trois rivières, l’Angoust, Le Ségre et l’Estagouge.

Depuis sa création dans les années 1900, Estavar bénéficie de l’irrigation du canal d’arrosage ASA ESTAVAR BAJANDE.

Le village d’Estavar fût mentionné  à l’époque Carollingienne (en 839) ,  la même année que le hameau de Bajande, son étymologie serait  également d’origine basque (« l’enclos du bas »).

Estavar s’inscrit totalement dans  l’histoire Cerdane. Pour l’antiquité, l’occupation par les Ibères est attestée par la présence de pierres gravées. La voie romaine « Strata Ceretana » traversait le territoire d’Estavar de part en part : depuis Llivia elle rejoignait le hameau de Caillastres vers Eyne et la vallée de la Têt. Les paroisses d’Estavar et de Bajande apparaissent  dans les documents d’archives en l’an 839. L’art roman est bien représenté par l’église Saint  Julien d’Estavar et  la chapelle Saint Barthélémy de Bajande qui sont attestées au XIème siècle et qui se trouvent sur la continuation du chemin de Saint Jacques.

C’est par le traité des Pyrénées qu’Estavar fit partie des 33 villages cédés par l’Espagne à la France. Llivia ayant le statut de ville, elle resta attachée à la couronne d’Espagne, enclave en territoire Français. A proximité de cette frontière, une mine de lignite, elle sera exploitée pendant plus d’un siècle.

Passé le pont  de l’Estagouge, symbolisant la frontière entre la France et l’Espagne, nous nous retrouvons dans l’enclave de Llivia, îlot espagnol en territoire français depuis le traité des Pyrénées de 1659.

Le hameau de Bajande est rattaché à la commune d’Estavar depuis 1822.

Le hameau de Caillastre et le Mas Saint Joseph sont également rattachés à la commune d’Estavar.

Village rural de montagne s’étage en soulane du plateau cerdan aux communes d’Egat et Font-Romeu, au point de convergence de la Haute et de la Basse-Cerdagne. Commune frontalière, elle jouxte l’enclave espagnole de Llivia avec laquelle des liens privilégiés ont été tissés. À prédominance agricole jusque dans les années 50, Estavar initie son développement touristique dès la création d’un camping privé en 1958. Au fil des ans, en collaboration avec différentes associations sportives et culturelles, la commune menera une politique de développement de ses infrastructures de loisirs: terrain de sports, salle polyvalente, salle de sports, galerie d’expositions,  festival du cinéma Transfontalier d’Estavar-Llivia, aires de jeux …

L’hébergement saisonnier d’Estavar dispose d’une hôtellerie de plein air de 249 emplacements  répartis sur quatre campings et de plus de 500 résidences secondaires.

 

Un vieux pont  Romain présent sur la commune

Vieille façade de maison  l’année 1838 est bien apparente sur le mur.